21.9.10

Les Assises de la Coopération 2010


La cinquième édition des Assises de la coopération se sont tenus sous le double signe du bilan intermédiaire des Objectifs du millénaire pour le développement et de la cohérence des politiques, deux sujets qui sont intimement liés.
Quatre tables rondes ont permis de faire le point sur quatre sujets en relation avec la politique au développement: commerce extérieur, changement climatique, approche régionale et insécurité. Le nouveau format de discussion a facilité le dialogue et le débat entre bon nombre d’experts venant des différentes composantes de la communauté de la coopération au développement du Grand-Duché ainsi que des représentants des ambassades et des bureaux régionaux de Lux-Development dans les pays partenaires et d’organisations internationales comme le Club du Sahel et de l’Afrique de l’ouest.


Marie-Josée JacobsLe Grand-Duché continuera à pratiquer une aide au développement non-liée, a souligné Marie-Josée Jacobs, ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, lors d’une conférence presse en guise de conclusion des Assises de la coopération 2010. "Lorsqu’il y a des marchés à attribuer dans le cadre d’un projet de coopération, nous donnons systématiquement la priorité à des biens et services disponibles dans le pays partenaire", a-t-elle ajouté. "En revanche, si les services ou biens recherchés ne sont pas disponibles localement, il y a lieu de lancer un appel d’offres international et, à prix et qualité égales, donner la préférence à un soumissionnaire luxembourgeois."
Sans abandonner sa position prudente face à l’appui budgétaire, la coopération luxembourgeoise a prévu pour la première fois un appui budgétaire sectoriel dans le troisième programme indicatif de coopération (PIC) avec le Cap-Vert. Elle exige le respect de trois conditions:
  • une gestion transparente,
  • un mécanisme de suivi sérieux,
  • et des résultats concrets dans les secteurs sociaux.
Marie-Josée Jacobs a également réaffirmé la promesse du Luxembourg de contribuer de 2010 à 2012 trois millions d’euros par an au financement de mesures d’adaptation aux - et de réduction des effets du changement climatique, dans le cadre du "fast-start" adopté lors de la conférence internationale de décembre 2009 à Copenhague. Ces fonds viendront en supplément des crédits prévus pour l’aide publique au développement (APD).


Par ailleurs, Marie-Josée Jacobs a cité la lettre que vient d’adresser le président du Comité d’aide au développement (CAD) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) aux membres du CAD. Suite à l’évaluation à mi-parcours de la coopération luxembourgeoise, le CAD y exprime sa satisfaction que bon nombre de ses recommandations d’il y a deux ans ont été mises en œuvre entretemps. Par ailleurs, le comité de l’OCDE n’a pas manqué non plus de signaler quelques dossiers sur lesquels le Luxembourg devra travailler avant le prochain examen par les pairs.


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