16.3.12

2e inventaire forestier national

Connaître l’état des ressources pour mieux les gérer
5 décembre 2011, par Webmaster
L’atelier de validation des résultats des deux études menées dans le cadre de la mise en œuvre du projet BKF015, d’appui à la réalisation du «  second inventaire forestier national (IFN 2) » et du dispositif à mettre en place pour la collecte des données s’est tenu le jeudi 1er décembre 2011 à Ouagadougou.

Le plan triennal de formation des acteurs, le rapport de l’étude du cadre juridique, institutionnel et financier de la Cellule national du Système d’Information forestier (CN-SIF) à mettre en place. Tels sont les résultats de l’étude menée dans le cadre du Projet BKF/015 qui a été soumis pour examen et amendement lors d’un atelier le jeudi 01 décembre 2011. Selon la secrétaire générale du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Mama Christine Liehoun, la mise en œuvre de ces résultats donnera l’occasion d’accroître de manière significative les capacités nationales en collecte, traitement, utilisation de données d’inventaires forestiers et en utilisation de technologies novatrices pour la gestion durable des ressources forestières. «  Au total, les sessions de formation proposées devraient bénéficier à plus d’un millier de personnes dans des domaines comme, la cartographie, l’utilisation du GPS, l’inventaire forestier et la gestion des bases de données  », a-t-elle ajouté. Concernant l’étude sur le cadre juridique, institutionnel et financier de la Cellule national du système d’information forestier, elle aborde la question du dispositif à mettre en place pour pérenniser les acquis qui seront engrangés dans le cadre de la réalisation de l’IFN2, mais également pour assurer la mise à jour des résultats de l’IFN à des périodicités plus rapprochées. Mme Liehoun a précisé que l’atelier permettra également d’assoir le dispositif organisationnel, administratif et technique nécessaire pour la collecte des données, en vue de l’élaboration des équations allométriques pour l’estimation des volumes de bois et de la masse foliaire et racinaire des arbres. L’inventaire forestier ainsi réalisé comportera non seulement une estimation du stock national du bois sur pied, mais intégrera aussi des informations sur les ressources forestières non ligneuses particulièrement porteuses telles que par exemple des espèces fourragères ou plantes médicinales. Mme Liehoun a en outre rappelé que le dernier IFN date d’il y a 30 ans de cela, alors que dans les normes, il faut le faire tous les dix ans. « Pour des questions financières, on n’a pas pu le faire. Maintenant nous sommes très heureux de pouvoir procéder à un deuxième inventaire forestier national, pour évaluer un peu même nos ressources forestières, savoir ce qu’il y a comme volume de ressources forestières. Cet inventaire va aider à mieux cerner nos forêts et à mieux les gérer  », a-elle affirmé. Pour le chargé de programme à l’ambassade du Luxembourg au Burkina, Anne Schintgen, son pays en choisissant de soutenir ce projet, s’attend à ce que l’IFN2 puisse contribuer à améliorer la planification et la gestion durable des ressources forestières au Burkina. Elle espère que cet atelier donnera l’opportunité aux différents intervenants dans le secteur forestier, de faire leurs commentaires et leurs appréciations pour améliorer les documents qui leurs sont soumis.

Raphaël KAFANDO
Article original : Sidwaya

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