Satisfecit du comité de pilotage du projet BKF/012
Photo 1 : Daouda Zallé, le directeur national du PAGREN a présenté les rapports d'activités.
Photo 2 : Mme Mawa Christine Liehoun a présidé la 2ème session du comité de pilotage.
Le siège du Projet d'appui à la gestion participative des ressources naturelles dans les Hauts-Bassins (BKF/012 PAGREN) a servi de cadre à la 2e session de son comité de pilotage le 19 août dernier à Bobo-Dioulasso. C'est Mme Mawa Christine Liehoun, secrétaire générale du ministère de l'Environnement et du Cadre de vie (MECV), qui a présidé cette rencontre en présence du partenaire financier et technique Lux-Development et des membres du comité.
Photo 3 : Les partenaires luxembourgeois ont participé à la rencontre.
Le PAGREN, il faut le signaler, est le fruit de la coopération entre le Grand-Duché de Luxembourg et le Burkina Faso. Prévu pour durer 5 ans (2006-2011), ce projet contribuera à la réduction de la pauvreté dans la région des Hauts-Bassins, à travers la promotion et la facilitation d'une gestion durable et participative des ressources naturelles. Sa vision est d'améliorer les conditions de vie dans les villages et secteurs riverains des forêts classées afin de réduire la pression anthropique sur les quatre forêts classées péri urbaines (Dindéresso, Kou, Kua et Kuinima).
Le colonel Daouda Zallé, directeur national du projet PAGREN, à l'issue de la présentation du rapport d'activités annuel de 2008 et de celui du premier semestre 2009, a reçu le satisfecit du comité de pilotage qui a bien apprécié les résultats atteints. Il ressort en effet que ces résultats ont été obtenus grâce au renforcement des capacités, à l'aménagement forestier, et à la planification suivie de la mise en oeuvre du développement local, entre autres.
En plus de l'aménagement des quatre forêts et du renforcement de leur surveillance, le projet a appuyé les communes dans l'aménagement et la gestion des sites écotouristiques, ainsi que des espaces verts urbains. Il a également apporté un appui organisationnel et technique aux associations, aux écoles primaires et à la circonscription d'éducation de base de Bobo n°7. En termes de bilan financier, le conseiller technique principal, le Luxembourgois Pim visser a fourni un tableau exécutif des états budgétaires avec des taux de réalisation avoisinant les 100%.
Des témoignages édifiants
Certains participants ont, au cours de la session, exprimé leur joie et remercié le PAGREN pour les différents appuis dont ils ont été bénéficiaires. C'est d'abord la présidente de l'Association Yanta (une association féminine) qui affirmera que par le passé, son association s'adonnait à la coupe abusive du bois dans les forêts classées, de sorte qu'elle avait chaque fois des démêlés avec les forestiers. Mais depuis leur rencontre avec le PAGREN, les femmes de cette association sont devenues des défenseurs de la nature.
Présentement l'association mène des activités génératrices de revenus (unité de fabrique de beurre de karité, carbonage de la noix de cajou, etc.), ce qui lui permet d'éviter de saccager les forêts classées. Intervenant à son tour, le maire de la commune rurale de Karangasso Sembla, tout ému, a salué le PAGREN qui a permis à sa commune d'être dotée d'une salle de réunion. D'autres acquis dans le domaine du reboisement et du soutien logistique à des services ou associations ont été évoqués.
Cependant, des inquiétudes ont été relevées quant à l'agroforesterie. En effet, des populations détentrices de contrats forestiers sont autorisées à effectuer des travaux champêtres dans les forêts classées. Certaines y ont même élu domicile et des habitations définitives. Comme l'a fait remarquer la présidente du comité de pilotage, à la longue, cela peut constituer un problème, d'où la nécessité de chercher dès à présent, des solutions idoines et durables afin de minimiser les difficultés qui viendront à poindre à l'horizon.
Au cours de cette 2e session, il a été suggéré d'une part, la capitalisation des résultats du projet par des publications de documents et d'autre part, l'organisation de la 3e session annuelle prévue en novembre 2009. Avant la fin des travaux, la présidente du comité de pilotage Mme Liehoun a exprimé sa satisfaction par rapport aux résultats obtenus, démontrant ainsi l'efficacité de l'équipe dirigeante du projet.
Article paru dans le journal Sidwaya n° 6492 du 21 août 2009.
Article de Mahamadi TIEGNA & Mamadou BIRGUI
Photo 3 : Les partenaires luxembourgeois ont participé à la rencontre.
Le PAGREN, il faut le signaler, est le fruit de la coopération entre le Grand-Duché de Luxembourg et le Burkina Faso. Prévu pour durer 5 ans (2006-2011), ce projet contribuera à la réduction de la pauvreté dans la région des Hauts-Bassins, à travers la promotion et la facilitation d'une gestion durable et participative des ressources naturelles. Sa vision est d'améliorer les conditions de vie dans les villages et secteurs riverains des forêts classées afin de réduire la pression anthropique sur les quatre forêts classées péri urbaines (Dindéresso, Kou, Kua et Kuinima).
Le colonel Daouda Zallé, directeur national du projet PAGREN, à l'issue de la présentation du rapport d'activités annuel de 2008 et de celui du premier semestre 2009, a reçu le satisfecit du comité de pilotage qui a bien apprécié les résultats atteints. Il ressort en effet que ces résultats ont été obtenus grâce au renforcement des capacités, à l'aménagement forestier, et à la planification suivie de la mise en oeuvre du développement local, entre autres.
En plus de l'aménagement des quatre forêts et du renforcement de leur surveillance, le projet a appuyé les communes dans l'aménagement et la gestion des sites écotouristiques, ainsi que des espaces verts urbains. Il a également apporté un appui organisationnel et technique aux associations, aux écoles primaires et à la circonscription d'éducation de base de Bobo n°7. En termes de bilan financier, le conseiller technique principal, le Luxembourgois Pim visser a fourni un tableau exécutif des états budgétaires avec des taux de réalisation avoisinant les 100%.
Des témoignages édifiants
Certains participants ont, au cours de la session, exprimé leur joie et remercié le PAGREN pour les différents appuis dont ils ont été bénéficiaires. C'est d'abord la présidente de l'Association Yanta (une association féminine) qui affirmera que par le passé, son association s'adonnait à la coupe abusive du bois dans les forêts classées, de sorte qu'elle avait chaque fois des démêlés avec les forestiers. Mais depuis leur rencontre avec le PAGREN, les femmes de cette association sont devenues des défenseurs de la nature.
Présentement l'association mène des activités génératrices de revenus (unité de fabrique de beurre de karité, carbonage de la noix de cajou, etc.), ce qui lui permet d'éviter de saccager les forêts classées. Intervenant à son tour, le maire de la commune rurale de Karangasso Sembla, tout ému, a salué le PAGREN qui a permis à sa commune d'être dotée d'une salle de réunion. D'autres acquis dans le domaine du reboisement et du soutien logistique à des services ou associations ont été évoqués.
Cependant, des inquiétudes ont été relevées quant à l'agroforesterie. En effet, des populations détentrices de contrats forestiers sont autorisées à effectuer des travaux champêtres dans les forêts classées. Certaines y ont même élu domicile et des habitations définitives. Comme l'a fait remarquer la présidente du comité de pilotage, à la longue, cela peut constituer un problème, d'où la nécessité de chercher dès à présent, des solutions idoines et durables afin de minimiser les difficultés qui viendront à poindre à l'horizon.
Au cours de cette 2e session, il a été suggéré d'une part, la capitalisation des résultats du projet par des publications de documents et d'autre part, l'organisation de la 3e session annuelle prévue en novembre 2009. Avant la fin des travaux, la présidente du comité de pilotage Mme Liehoun a exprimé sa satisfaction par rapport aux résultats obtenus, démontrant ainsi l'efficacité de l'équipe dirigeante du projet.
Article paru dans le journal Sidwaya n° 6492 du 21 août 2009.
Article de Mahamadi TIEGNA & Mamadou BIRGUI
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