28.6.13

Burkina – Luxembourg : Yann Nachtman honoré pour services rendus

En fin de séjour au Burkina Faso, Yann Nachtman, chargé de programme du Bureau Lux-Development, a été fait Chevalier de l’Ordre national, ce mardi, 25 juin 2013 à Ouagadougou. Pour sa contribution significative au Programme national Plates-Formes multifonctionnelle pour la Lutte Contre la Pauvreté.


C’est le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Tibila Kaboré, qui a porté à M. Nachtman, cette médaille que le Président du Faso a bien voulu lui décerner.
« Grâce à votre implication personnelle, à votre disponibilité et à l’efficace impulsion que vous avez toujours su insuffler, vous avez contribué de manière très significative à accompagner le Programme National Plates-Formes Multifonctionnelles pour la Lutte Contre la Pauvreté », lui a signifié le ‘’SG’’ Kaboré. Il lui a en outre rendu un vibrant hommage pour ses actions.
Très heureux et très ému
Devant cette marque de reconnaissance, Yann Nachtman n’a pas manqué de mots pour exprimer ses sentiments : « Je suis vraiment très heureux et très ému d’être parmi vous ce soir, très touché de recevoir de vos mains cette distinction que je dédie à la coopération entre le Burkina Faso et le Luxembourg, à celles et ceux qui font cette coopération au quotidien d’un côté comme de l’autre, je la dédie aussi à ma chère famille qui me supporte dans tous les sens du terme depuis toujours !
La vie d’un homme est jalonnée de temps forts. Ce soir fait bien sûr partie de ces moments qui marquent une vie ».
Membre du Comité de pilotage et de financement du Programme PTFM
Chargé de programme partant de Lux-Development, Yann Nachtman était aussi membre du Comité de pilotage et du Comité de financement du Programme national PTFM, dans lequel le Grand-Duché de Luxembourg est un des partenaires clé.
À ce titre, son accompagnement au Programme National Plates-Formes Multifonctionnelles a été utile et porteur, notamment en ce qui concerne les décaissements des tranches des contributions de la partie luxembourgeoise.
Burkina – Luxembourg : Une coopération fructueuse
Comme l’a souligné le secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances, le Burkina Faso et la Coopération luxembourgeoise entretiennent un partenariat fructueux, en particulier sur le Programme National Plates-Formes Multifonctionnelles pour la Lutte Contre la Pauvreté.
« À ce jour, la Coopération luxembourgeoise a décaissé 100% des ressources promises. Au total, plus de 5 254 milliards de francs CFA ont été mis à la disposition du Programme ».
Par ailleurs, le village artisanal de Ouagadougou et le Centre national de Transfusion sanguine, sont entre autres, les fruits de la coopération entre le Burkina Faso et le Grand-Duché de Luxembourg.
Une coopération dynamique dans laquelle Yann Nachtman a joué sa partition, lui qui est arrivé au Burkina au début des années 2000, au moment où cette coopération bilatérale était encore naissante.

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27.6.13

Autosuffisance alimentaire : L’Uemoa veut booster la production rizicole


La commission de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (Uemoa) organise depuis hier à Dakar un atelier sur la production rizicole. L’objectif est d’échanger avec les acteurs de la filière en vue de susciter leur implication dans la production et la commercialisation du riz local.  

Pour faire face aux crises alimentaires récurrentes qui secouent la zone de l’Uemoa, notamment dans sa partie sahélienne, importateurs et producteurs de riz échangent sur les voies et moyens d’atteindre l’autosuffisance en riz. Un atelier de concertation s’est ouvert hier, à Dakar, à l’initiative de l’Uemoa. Selon Ibrahima Diémé, Commissaire chargé du département de la sécurité alimentaire, de l’agriculture, des mines et de l’environnement de l’Uemoa, le but est de contribuer de manière durable à la satisfaction des besoins alimentaires de la population, au développement économique et social des Etats membres et à la réduction de la pauvreté. Il estime que la filière riz demeure un des secteurs de priorité pour atteindre cet objectif. 

Citant des données du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss), M. Diémé a révélé que la production de riz de l’union au cours de la dernière campagne agricole 2012-2013 est estimée à 4 millions de tonnes provenant essentiellement du Mali pour un peu plus de 1, 9 millions de tonnes, de la Côte d’Ivoire avec 730 548 tonnes et du Sénégal avec une production de  627 516 tonnes. A en croire M. Diémé, depuis 2010, près de 40%, soit 2,75 millions de tonnes du riz consommés en Afrique de l’ouest sont importés par trois pays : le Niger, le Sénégal et la Côte d’Ivoire. 

« Pour 2020, les prévisions font état de l’importation de 6 à 10 millions de tonnes de riz, alors que la région dispose d’importantes potentialités de production », soutien M. Diémé. Selon lui, en raison de ces données, le riz est devenu le « point critique » de la sécurité alimentaire de la sous région et son importation crée un déséquilibre de la balance des paiements des Etats de l’Union alors que sa disponibilité n’est pas garantie pour les années à venir. De l’avis du Commissaire de l’Uemoa, en charge des questions  de sécurité alimentaire, le riz est devenu une production qui valorise les ressources locales et leurs potentialités naturelles. Il estime que sa production concours, de façon efficace à la réalisation des objectifs de la politique agricole de l’Uemoa et la réalisation de la sécurité alimentaire.

Samba Kane, coordonnateur du pnar : «Le Sénégal ne produit que 20 % de sa consommation en riz »

Selon Samba Kanté, représentant du ministre de l’Agriculture, par ailleurs coordonnateur du Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar), le Sénégal ne produit que 20% de sa consommation. « Ce qui signifie que nous importons plus de 800 000 tonnes par année, équivalent à environ 150 à 200 milliards de francs Cfa, par an. Cela, de l’avis de M. Kanté, par ailleurs ancien directeur de l’agriculture, entraîne un effet négatif sur la balance commerciale. Selon lui, cette réalité explique l’initiative prise par notre gouvernement de mettre l’accent sur l’intensification de la production rizicole. « Nous travaillons dans le cadre de la collection africaine pour le développement de la riziculture avec l’appui de la coopération japonaise. Le but, d’ici à 2018, est de doubler la production en riz des pays de l’Uemoa », a-t-il souligné. A en croire ce dernier, le Sénégal s’est fixé l’objectif de ne plus importer un kilogramme de riz en 2018 et d’arriver à produire 1,6 millions de tonnes par an. Deux types de rizicultures notamment pluvial et irrigué seront développés pour réaliser ces objectifs. 

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