16.3.10

Cape Verde to be entirely wind-powered

Britain is to spend £26 million building a wind farm to power the entire Cape Verde, the isolated archipelago off the west coast of Africa.
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With a population of 500 000 stretched over a 1 500 square mile chain of islands, Cape Verde needs a dramatic expansion of its electricity network to support a rapidly expanding tourism industry.

Cape Verde, which is hurricane blighted, has secured British funding for the construction of 40 wind turbines capable of generating 40 megawatts of electricity.
More than one fifth of the population of the former Portuguese colony is desperately poor, living on less than a pound a day.
News of the project emerged as ministers prepared to announce £36 million in British funding for a £396 million scheme to expand electricity generation throughout sub-Saharan Africa through the EU's development agencies.

The region, comprising 48 countries, uses less power than Spain. A submarine cable system will be constructed using the funds to connect 13 counties from Zanzibar to Kenya.

Gareth Thomas, a development minister, will announce the aid package, designed to bolster Africa's capacity to trade in central London this morning (Thurs).
"If Africa is allowed to fall further behind on energy then we risk seeing decades of work to help businesses on the continent undone as they struggle to remain competitive in markets that demand 24-hour attention," he said. "It is vital that African countries work together to ensure they are connected to their neighbours if we are to see the benefits of such industries in the continent.


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by Damien McElroy, Foreign Affairs Correspondent
Published: 7:22PM GMT 03 Mar 2010

Article submitted by : Yves Dublin,  Assistant Technique Junior, LD Projet CVE/070 - Eau et Assainissement Fogo et Brava, Cap-Vert  et Frédéric Rouffe, Conseiller géographique Cap Vert, Lux-Development, Luxembourg

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1.3.10

La fermeture des bases françaises à Dakar


La fermeture des bases françaises à Dakar, un coup dur pour l'économie


Des soldats sur la base française de Dakar - © AFP

Seuls 300 hommes sur 1200 vont demeurer à  Dakar. Avec la fermeture de la base militaire française au Sénégal, c'est une manne économique importante qui s'en va, et qui inquiète la population.
Quand ils ont appris que la France fermerait ses bases militaires à Dakar, certains Sénégalais ont dit: "il était temps", 50 ans après l'indépendance du pays. Mais l'anxiété a aussitôt gagné des milliers de familles dont les revenus dépendent de la présence des militaires français.
"S'ils partent, comment ferons-nous pour vivre?" La question tourmente Coumba Ndiaye, mère de famille d'une cinquantaine d'années, depuis que Dakar a annoncé le 19 février que les bases françaises fermeraient, "en vertu d'un accord qui sera signé avant le 4 avril".
La France n'a prévu de garder que 300 soldats au Sénégal, soit 900 de moins qu'aujourd'hui, a confirmé mercredi à Libreville le président français Nicolas Sarkozy. En revanche, elle maintient sa base militaire d'un millier d'hommes dans la capitale du Gabon.
Chômage
Pour Coumba Ndiaye, c'est la fin d'un monde. "Qu'allons-nous faire ? Avec cette vie dure et le chômage partout au Sénégal ?", demande cette mère de famille en boubou, employée depuis 29 ans au service "restauration et hébergement" de la Base aérienne (BA) 160, dans le quartier de Ouakam. "Nous sommes en ordre de bataille pour défendre nos intérêts. Si les bases militaires ferment, qu'est-ce que nous allons devenir?", renchérit le Oumar Mbodj, un responsable du syndicat national des personnels civils sénégalais des bases françaises dans ce pays.
Car les bases font actuellement travailler au moins "3. 000 civils" sénégalais, dont 400 sous contrat, sont payés directement par l'armée française, selon une source à l'ambassade de France. Les Sénégalais qui s'activent comme gardiens, jardiniers, employés de maisons, font chacun souvent vivre autour d'eux une dizaine de personnes. "Le départ des Français ne fait pas notre affaire! Beaucoup de Fatou (nom désignant couramment les employées de maisons des expatriés, ndlr) vont se retrouver au chômage", commente une "bonne" rencontrée à Ouakam.
Ouakame est un ancien village traditionnel devenu un quartier à part entière de la capitale sénégalaise. C'est le lieu de naissance de l'ancienne candidate à la présidence de la République française, Ségolène Royal, fille d'un militaire français qui fut affecté à Dakar.
"Tous nos clients sont des militaires"
Aux abords de la BA 160, le vendeur Yaya Mané est assis devant un étalage de statuettes, masques et figures d'animaux. "Je ne veux même pas penser à ce départ. Tous nos clients ou presque sont des militaires français", dit-il. Autour de lui, des compatriotes écoulent des cartes de crédit téléphonique, des cigarettes, des nappes de table...
Pourquoi la fermeture des bases françaises a-t-elle été finalement décidée?, se demande à présent la presse sénégalaise, tentant de connaître les dessous des négociations. En période de boom immobilier, Le Quotidiena accusé les autorités sénégalaises de vouloir "faire main basse sur les énormes emprises foncières de la base de Bel-Air", camp français situé en bord de mer.
Mais pour l'hebdomadaire indépendant Le Témoin, le départ des troupes françaises constitue "une séparation douloureuse, certes, mais ô combien salutaire!" "Il était temps que, effectivement, l'Afrique se libérât enfin de la présence des bases militaires étrangères sur son sol", juge ce journal, tout en s'inquiétant du "rude coup porté à une économie déjà si fragile". Les militaires français avaient des employés. Ils consommaient aussi. EtLe Témoin a même une pensée pour "l'industrie de la prostitution qu'ils entretenaient, les bars-restaurants et boîtes de nuit qu'ils faisaient tourner. "

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