18.8.04

Schueberfouer 2004

La Schueberfouer ouvira ses portes à partir du vendredi 20 août jusqu'au lundi 6 septembre inclus de 14h à 1h00 du matin en semaine et jusqu'à 3h00 les week-ends.



La célèbre foire sera composée de 175 établissements forains, attractions et restaurants ainsi que de 86 camelots, elle se situe sur le parking du Glacis, entre les quartiers Centre-ville et Limpertsberg. Pour accéder à la foire, il est conseillé de profiter des infrastructures P&R puisque des emplacements libres autour du Glacis sont plutôt rares, sans parler des embouteillages. Pendant les heures d'ouverture de la Schueberfouer, les lignes de bus 18 et 37 entre les P&R et la fête foraine sont gratuites.

A partir de ce jeudi 12 août, le stationnement sera interdit sur toutes les parties du Glacis:

- La partie du Päerdsmaart, entre l'avenue Victor Hugo et l'avenue L.Pasteur,
- La partie médiane, entre le boulevard de la Foire, l'avenue de la Faiencerie, l'allée Scheffer et l'avenue L. Pasteur,
- La partie inférieure, entre le boulevard de la Foire, l'avenue de la Faiencerie, l'allée des Résistants et des Déportés et l'allée de l'Union, ainsi que sur la parking aménagé devant la halle Victor Hugo.

Le boulevard Paul Eyschen sera barré entre la rue des Glacis et le chemin de communication reliant le boulevard P. Eyschen a l'ancienne côte d'Eich, le stationnement y sera également interdit des deux côtés de la rue.

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site web de la Schueberfouer

Source : les frontaliers.lu

12.8.04

Histoire de la flamme olympique

Le Relais de la Flamme dans l’Antiquité

Le feu représente depuis toujours un symbole sacré pour les hommes.

Dans la Grèce antique, le feu était également le symbole sacré d’Héphaïstos. Il symbolisait la création du monde, le renouveau et la lumière. Prométhée en avait fait cadeau aux hommes après l’avoir volé à Zeus.

Dans chaque cité-état, une vasque était allumée en permanence et dans chaque demeure brûlait une flamme sacrée dédiée à Hestia, déesse de la famille. Les Relais de la Flamme débutèrent en Grèce dans l’Antiquité sous forme de cérémonies religieuses nocturnes. Elles se transformèrent rapidement en épreuves d’équipes, tout d’abord entre éphèbes, puis devinrent l’une des épreuves les plus populaires de cette période.

Au Prytanée de la cité grecque antique d’Olympie, un autel dédié à Hestia était éclairé en permanence par une flamme sacrée provenant des rayons du soleil. La flamme était allumée au moyen d’un miroir convexe au cours d’une cérémonie simple mais impressionnante : le miroir convexe a le pouvoir de concentrer et de capter les rayons du soleil en un seul et même point : le point focal du miroir. Quand la prêtresse du temple approchait la torche du point focal, la torche s’allumait.

Dans les Jeux Olympiques de l’Antiquité, qui ont eu lieu pour la première fois en 776 av J.-C., la Flamme était éclairée en permanence à Olympie. Dans l’Athènes antique, les fêtes célébrées tous les quatre ans en l’honneur de la déesse Athéna, les Panathénées, comportaient un relais du flambeau. Les porteurs de torche du sanctuaire de Prométhée arrivaient au temple d’Athéna, sur l’Acropole. Quarante adolescents venus de dix tribus athéniennes couvraient une distance totale de 2,5 km à la course. Pour rester vive, la Flamme sacrée devait être transportée le plus rapidement possible.

La renaissance du Relais à l’époque moderne

Pierre de Coubertin a prononcé un discours prophétique lors de la clôture des Jeux de Stockholm, le 27 juin 1912 :

«Et maintenant voici qu’un grand peuple a reçu de vos mains le flambeau des Olympiades et s’est ainsi engagé à en préserver et, si possible, à en aviver la Flamme précieuse. Si notre jeunesse venait à laisser tomber, momentanément, le Flambeau Olympique de ses mains, d’autres jeunes gens, de l’autre côté du monde, seraient prêts à le ramasser. Puisse ainsi la  Flamme Olympique se transmettre à travers les âges, pour le bien de l’humanité, avec toujours plus d’enthousiasme, de loyauté et de ferveur.»

Le Relais de la Flamme comme signe annonciateur de la fête effectua son retour aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936. L’allumage de la Flamme Olympique et le Relais de la Flamme Olympique tels que nous les connaissons aujourd’hui constituent de véritables institutions. La Flamme voyagea pour la première fois d’une main à l’autre d’Olympie jusqu’à Berlin, avec comme premier relayeur le jeune athlète Konstantin Kondylis. Les Jeux débutèrent avec l’allumage de la Flamme au Stade Olympique. La Flamme enchanta les spectateurs. Elle symbolise désormais le début des Jeux.

Au cours des Jeux Olympiques suivants, le Relais de la Flamme continua à jouer un rôle essentiel, gardant à chaque fois la marque des cultures des pays organisateurs des Jeux. Le choix de l’athlète qui allume la vasque du Stade Olympique porte toujours un symbolisme particulier pour chaque pays organisateur. 

En 1960, aux Jeux Olympiques de Rome, la Flamme effectua un parcours-hommage aux civilisations grecque et romaine : elle effectua la traversée entre le Pirée et Rome sur le navire «Americo Vespucci» et passa par des monuments célèbres et importants des deux pays. Pour la première fois, son parcours fut également couvert par la télévision.

En 1968, au Mexique, la Flamme retraça le parcours de Christophe Colomb. La championne d’athlétisme Enriqueta Basilio fut la première femme à allumer la Flamme au Stade Olympique. Pour les Jeux Olympiques de Montréal de 1976, la Flamme Olympique effectua le voyage d’Athènes à Ottawa par satellite. En 1992 à Barcelone, Antonio Rebollo, champion olympique de tir à l’arc, alluma la Flamme dans la vasque du stade à l’aide d’une flèche en feu.

En l’an 2000, à Sydney, la Flamme voyage sous l’eau le long de la grande barrière de corail et effectue le plus grand parcours de l’histoire des Jeux Olympiques à ce jour.

La prochaine étape est le Relais de la Flamme d’ATHÈNES 2004, presenté par Coca-Cola et Samsung, le premier à être véritablement universel.

Source : site officiel des J.O. d'Athènes 2004

J.O. - cérémonie d'ouverture

La cérémonie d'ouverture du 13 août 2004 à 19:30 des JO d'Athènes mêlera mythologie et technologie

Un lac au milieu du stade, une gigantesque statue d'Athéna, peut-être le cheval de Troie, et des centaines de danseurs et musiciens. De retour dans leur Grèce natale, les Jeux olympiques s'ouvriront vendredi soir sur une cérémonie mêlant mythologie et technologie dans un grand spectacle dont les organisateurs tentent de garder secrets les détails.

Tout au plus le directeur artistique Dimitri PapaJioannou avoue-t-il qu'il donnera à voir "un conte féérique sur l'essence de l'histoire de ce pays". La cérémonie d'ouverture s'inspirera des mythes liés au dieu Apollon, pour "la mémoire, la lumière et la pensée", et celle de clôture le 29 de ceux liés à Bacchus (Dionysos pour les Grecs), pour "la fête, la danse et le partage", précise-t-il. D'abord la Grèce ancienne puis la Grèce traditionnelle, avec notamment un mariage.

Pas question d'en soutirer plus au maître, mais quelques-unes des 35 000 personnes ayant pris part à la répétition en costumes organisée dimanche au Stade olympique n'ont pas pu tenir leur langue.

"On ne peut pas tout garder secret, nous le savons", a admis lundi avec philosophie Michael Zacharatos, porte-parole des Jeux d'Athènes. Néanmoins, à en croire un chauffeur de taxi présent à la répétition, les participants ne connaissent qu'un tiers des trois heures que doit durer le spectacle.

Ils ont ainsi vu l'eau emplir une partie du terrain et une statue géante d'Athéna, déesse protectrice de la capitale, s'élever d'un énorme trou creusé au milieu de la scène. Celle-ci s'est alors transformée en montagne, une branche d'olivier posée au sommet, tandis que dansaient autour des volontaires portant la tenue antique, que des centaines de musiciens battaient le tambour et qu'un centaure tirait une flèche représentant une comète. Voguant sur un bateau, des personnages de la mythologie symbolisaient peut-être Jason et les Argonautes en quête de la Toison d'or. On parle aussi d'une réplique du cheval de Troie tiré de "L'Iliade" d'Homère.

La flamme olympique brûlera au sommet d'une colonne de 30 mètres de haut ressemblant à la torche qui a sillonné le monde avant les JO. Une charnière à la base de l'ouvrage de l'architecte espagnol Santiago Calatrava suggère que la colonne pourrait être basculée pour l'allumage puis reprendre la verticale.

Quant aux costumes, ils ont été confiés à la styliste grecque basée à Londres Sophia Kokosalaki, qui réalise des costumes contemporains inspirés des drapés visibles par exemple sur les statues datant de 400 ans avant Jésus-Christ.

Quelque 9000 personnes sont impliquées dans la préparation de l'ouverture. Les organisateurs tablent sur 77 000 spectateurs dans l'enceinte du stade et quatre milliards de téléspectateurs dans le monde.

Source : Presse canadienne