15.10.04

Point d'information de la Direction - 13.10.2004

Points abordés :

Présentation des Assistants techniques Juniors (ATJ) qui ont démarré leur stage auprès de Lux-Development dans le cadre du projet AAA/303. Parmi eux on retrouve Sandrine Thinnes qui commencera sa deuxième année dans le projet de développement rural VIE/014. Les quatre nouveaux ATJ partiront au Laos (Alain Lentz), au Sénégal (Claudine Oth), en Namibie (Eric Lampertz) et au Nicaragua (Chiara Trombetta).


Visite ministérielle au Cap-Vert

Il s’agit du premier contact du nouveau Ministre avec l’Afrique. La mission avait pour principaux objectifs la tenue de la Commission de Partenariat et la préparation du 2ème PIC.

A priori le Ministre ne semble pas vouloir initier des changements majeurs pour l’instant. Il se montre très intéressé à mieux comprendre les défis qui se posent au niveau de la Coopération et souhaite avoir des réponses précises à ces questions.

La Direction de Lux-Development est satisfaite du travail réalisé sur le terrain, notamment par Georges Glod au niveau du bureau régional.

M. Weber a souligné la difficulté à faire comprendre à la presse le rôle exact de LD sans vouloir se profiler aux dépens du MAE.


Démarche Qualité

Un audit à blanc est prévu pour la deuxième moitié de décembre 2004. Le vrai audit de certification ISO aura lieu au premier trimestre 2005


Evaluation du personnel Lux-Development

La direction souhaite voir profiter les différents collaborateurs de ces moments forts de discussion. Les premiers entretiens démarrent à la mi-novembre 2004.


Nos relations avec le MAE

La prochaine réunion trimestrielle MAE/Lux-Development aura lieu le 25 octobre et Lux-Development s’y est mieux préparée que jamais avec de l’information standardisée sur chaque programme.

En ce qui concerne les revues à mi-parcours des différents PIC, la Direction invite les collaborateurs à y coopérer activement et de façon constructive, notamment en ce qui concerne les orientations à donner à la deuxième génération de PIC.


Rapport Annuel de Lux-Development

Les Rapports Annuels du MAE et de LD se ressemblent de plus en plus. L’Agence se propose dès lors d’élaborer, pour l’exercice 2004, un rapport purement administratif et financier pour les actionnaires et le CA et de produire parallèlement d’autres types de publications, p. ex. une brochure de présentation de Lux-Development (générale et pas pays) et une collection de publications thématiques.

Le nouveau site web de l’Agence devrait également être accessible à partir début 2005.


Conseil d’Administration

Lors de sa prochaine réunion, le 29 octobre, le CA va démarrer son vrai travail avec, probablement, la création d’un comité d’audit et l’adoption d’un règlement intérieur.

La Direction souhaite par ailleurs y démarrer les discussions sur le plan stratégique de Lux-Development.


Divers

La Direction souligne l’importance des fiches d’imputation comme outil de management et lance un dernier appel à la bonne volonté des collaborateurs pour les remplir de façon systématique. Si cet appel devait rester infructueux, le blocage d’accès à la base sera décidé pour les retardataires.

La Direction regrette les problèmes de vandalisme sur les voitures de plusieurs collaborateurs, de même que le fait que des rumeurs diffamatoires circulent à l’intérieur de l’Agence sur certaines personnes. Un appel au respect des valeurs de Lux-Development est lancé !


Lecture

Les recommandations de la Direction :

• Corinne Maier : Bonjour paresse ;
• Jean-Pierre Cling, François Roubaud : Les nouvelles stratégies internationales de lutte contre la pauvreté.

Enfin l’idée d’un Cercle de lecture est lancée. Avis aux amateurs !

1.10.04

Interview - Jean-Louis Schiltz

"Peu, mais bien" - Interview avec le ministre de la Coopération et de l'Action humanitaire, Jean-Louis Schiltz
Source : Journal "Le Jeudi" du 30-09-2004


Le Jeudi: Elu pour la première fois député, vous décrochez derechef un poste de ministre. Comment avez-vous gravi si vite les échelons?

Jean-Louis Schiltz: J'ai débuté en politique en 1999, lors des élections communales à Luxembourg-Ville. A l'époque, j'ai fait cela sans véritable préparation. Début 2000, j'ai accepté le poste de Secrétaire général; j'ai été réélu trois ans plus tard.

Au début 2003, il s'est trouvé que je serais responsable de l'organisation de la campagne électorale du parti pour les législatives.

Après le scrutin, j'ai fait partie de la délégation qui a négocié l'accord de coalition. Suite à des propositions que j'ai faites lors du congrès du parti, le Premier ministre m'a demandé de faire partie du gouvernement... et j'ai accepté.

II s'agit donc d'une récompense pour bons et loyaux services au sein du parti?

Jean-Louis Schiltz: Cela, il faut le demander à celui qui m'a posé la question! Moi, je le considère comme un défi et les départements dont j'ai la charge me conviennent parfaitement

D'où vous vient cette soudaine vocation pour la coopération?

Jean-Louis Schiltz: La question me semble être celle de savoir si la politique est une vocation. Mais elle mérite un long débat... Je trouve que la coopération est un domaine passionnant, d'autant que le Luxembourg fait partie du Top 5  et que nous sommes les premiers par tête d'habitant...

Les gens qui vivent au Luxembourg, en dépit du fait que nous n'ayons plus les chiffres de croissance de la fin des années 90, montrent ainsi qu'ils savent partager. Il faut donc continuer dans cette direction, avec les 80 ONG agréées auprès du ministère.

Sur le volet "action humanitaire", justement, le programme gouvernemental est muet. Pourquoi?

Jean-Louis Schiltz: Le fait que l'humanitaire ne figure pas dans l'accord de coalition ne veut pas dire qu'on le néglige. J'en veux pour preuve que la première décision que j'ai été amené à prendre concernait une intervention luxembourgeoise lors de la crise des inondations au Bangladesh (250.000 euros affectés). S'en est suivie une opération pour le Darfour, pour lequel le Luxembourg a consacré 1,3 million d'euros.

En matière de coopération, l'Etat assure vouloir consacrer 1% de son RNB à l'aide au développement. Quand ce seuil sera-t-il atteint?

Jean-Louis Schiltz: J'ai dit a plusieurs reprises qu'on continuait la marche vers le 1%. L'accord de coalition ne prévoit pas de date et je ne me prononcerai pas non plus sur une date à ce stade, pour la simple raison qu'il faut voir comment évoluent les contraintes budgétaires. Je ne peux pas m'en affranchir.

Par ailleurs, le ratio de l'aide au développement augmentera aussi en fonction de la capacité que nous avons à gérer les projets ici, au ministère, et notamment à les évaluer. Le développement ne se mesure pas qu'en chiffres, mais également en terme de qualité.

Vous entendez modifier certaines critères de définition des pays cibles. Dans quel sens?

Jean-Louis Schiltz: Il n'est pas dit, dans l'accord de coalition, qu'on va les modifier, mais les réviser... ce qui est légèrement en deçà. La révision peut nous conduire à maintenir la liste actuelle des dix pays cibles. De toute façon, on n'entre pas d'un jour à l'autre dans un pays cible, de même que l'on ne s'en retire pas d'un jour à l'autre. C'est un effort de continuité. A ce stade-ci, c'est-à-dire après six semaines d'exercice, mon opinion est qu'aucun des pays cibles n'a, d'un point de vue global, atteint un niveau de développement qui permette au Luxembourg de se retirer.

Peut-on envisager une augmentation du nombre des pays cibles?

Jean-Louis Schiltz: Dans ses recommandations de 2003, I'OCDE a plutôt encouragé le Luxembourg à rester sur la voie de la concentration, voire à aller encore plus en avant sur ce registre. Le Luxembourg étant un petit pays faisant un très gros effort, il serait bien avisé de faire les choses bien, en peu d'endroits, plutôt que de se disperser.

Comment allez-vous utiliser la présidence luxembourgeoise de l'Union européenne pour faire avancer certaines dossiers?

Jean-Louis Schiltz: Je vais rencontrer mon homologue néerlandaise, qui est la présidente en exercice du conseil européen, pour faire le point sur les priorités de la présidence. Elles seront prioritairement dévoilées devant le Parlement européen, mais ce que je peux dire à ce stade-ci, c'est que, tout comme pour ma collègue néerlandaise, le sida sera certainement l'une des priorités de la présidence luxembourgeoise.