21.9.04

La cloche de la paix japonaise



Cette cloche a été offerte aux Nations Unies en juin 1954 par l'Association du Japon pour les Nations Unies. Elle a été conçue à partir de pièces de monnaie collectées par des enfants à travers 60 pays différents. Elle est abritée dans une structure typiquement japonaise en bois de cyprès, ressemblant à une châsse shinto.

Il est de tradition de faire sonner la cloche deux fois par an : le 1er jour du Printemps, et le jour de l'ouverture de la session annuelle de l'Assemblée générale en septembre.

En 1994, il y a eu une cérémonie spéciale pour marquer le 40ème anniversaire de la cloche de la paix. A cette occasion, le Secrétaire général, M. Boutros Boutros-Ghali, a déclaré que quelque soit l'endroit atteint par le son de la cloche, elle adresse un message clair. Ce message s'adresse à toute l'humanité. La paix est précieuse. Ce n'est pas suffisant de désirer la paix. Avoir la paix exige un travail long, dur et difficile.

Journée internationale de la PAIX

L'Assemblée générale, dans sa résolution 55/282 (PDF), en date du 7 septembre 2001, a décidé que la Journée internationale de la paix serait observée chaque année le 21 septembre. L'Assemblée générale a déclaré que la Journée internationale de la paix serait observée comme une journée mondiale de cessez-le-feu et de non-violence, pendant la durée de laquelle toutes les nations et tous les peuples seraient invités à cesser les hostilités. Elle a engagé les États Membres, les organismes des Nations Unies, les organisations régionales et non gouvernementales et les particuliers à célébrer comme il convient la Journée internationale de la paix, y compris au moyen d'activités d'éducation et de sensibilisation, et à oeuvrer, de concert avec l'Organisation des Nations Unies, à l'établissement d'un cessez-le-feu mondial.


Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU, sonne la cloche de la paix japonaise pour célébrer cette Journée internationale de la paix.


"La Journée internationale de la paix donne lieu tous les ans à une cérémonie spéciale mais, cette année, elle revêt encore plus d’importance car elle coïncide avec le cinquantième anniversaire de la cloche de la paix japonaise que nous faisons sonner chaque année à cette occasion."

-- M. Kofi Annan --
Secrétaire général de l'ONU
21 septembre 2004

15.9.04

Journée sans voiture

Du 16 au 22 septembre 2004, se déroule la semaine européenne de la mobilité durant laquelle différentes actions sont menées comme la promotion de transports écologiques, la journée sans voiture ainsi que des actions pour encourager les citoyens à changer leurs habitudes pour se déplacer en respectant l'environnement.



Ainsi le mercredi 22 septembre, l'Europe propose à la population de laisser la voiture au garage. Des grandes villes comme Luxembourg participe à cette journée et encourage donc le public à utiliser les transports publics (gratuits ce jour), à prendre son vélo ou à aller à pied. Si l'initiative veut rompre avec le cercle vicieux de la pollution et des changements climatiques, elle risque de ne rester qu'un voeu pieu pour nombre de frontaliers devenus dépendants de leur véhicule pour cause d'éloignement domicile-travail important et d'infrastructures de transports encore trop justes. Mais c'est peut-être l'occasion pour eux de faire un effort en privilégiant par exemple le co-voiturage qui allie l'écologie, des économies de carburant et permet mois de bouchons ?

Liens utiles
www.environnement.public.lu
www.22september.org

source : site des Frontaliers

6.9.04

Interview du ministre de la Coopération luxembourgeoise

Interview
Jean-Louis Schiltz se veut un homme de terrain. Interview du ministre de la Coopération, ministre délégué aux Communications
"Voix du Luxembourg " du 02-09-2004

La Voix du Luxembourg: Vous étiez avocat et vous voilà avec un agenda de ministre déjà bien rempli. Quelles sont vos premières impressions?

Je suis en train de m'installer, de m'organiser... Cela ne se fait pas en un jour. Je suis aussi en train de nouer mes premiers contacts et progressivement, je fais connaissance avec mes nouveaux collaborateurs. La grande différence entre avocat et ministre, c'est que vous n'êtes plus le maître de votre calepin. Avant, je prenais mes rendez-vous moi-même. Maintenant, je n'y arrive pas, étant donné que souvent, il y a plusieurs personnes concernées pour un même rendez-vous, et qu'il faut coordonner tout ça. Heureusement, j'ai quelqu'un ici qui fait cela très bien.

Comment gérez-vous votre agenda?

Mon bureau principal est ici au ministère de la Coopération. Je consacre une partie de mon temps – pour le moment un jour par semaine – aux Médias et aux Communications. Mais la plupart du temps, je serai ici.

De secrétaire général du CSV, dont vous avez organisé la campagne électorale, vous passez ministre de la Coopération. Quel est le lien entre les deux?

Le premier lien c'est d'abord l'engagement politique, mais au niveau du travail en lui-même, c'est vrai qu'il y a un certain nombre de différences. Quand vous êtes secrétaire général, vous êtes responsable de la bonne marche d'une organisation formée par des milliers de membres; en tant que ministre, vous êtes responsable de la politique du département dont vous avez la charge et vous travaillez avec les autres membres du gouvernement en étant responsable de 400.000 personnes.

Avez-vous choisi volontairement le ressort de la Coopération? C'était vraiment ce que vous vouliez?

Quand on vous propose d'entrer au gouvernement, vous devez répondre aux défis qui se posent. Ces ministères me conviennent très bien. Notre parti a toujours fait une priorité de la politique de Coopération. En tant que secrétaire général, je me suis attelé à ce que le Luxembourg consacre 1% du revenu national brut à la coopération, et c'est toujours notre objectif. Pour l'instant, nous sommes à 0,84% en 2004. La coopération est un domaine où le Luxembourg montre qu'il sait partager avec les plus démunis. Les organisations non gouvernementales – il y en a 80 pour l'instant au Luxembourg – jouent à ce niveau un rôle essentiel et ma porte leur sera toujours ouverte. Je les rencontrerai tour à tour dans les semaines qui viennent. Je compte aussi beaucoup sur la contribution de la société civile et l'engagement des bénévoles. C'est là que se situent mes priorités.

Les dix pays cibles de la coopération luxembourgeoise seront-ils maintenus?

Il y aura une évolution en la matière. Le programme de coalition prévoit de réviser les critères de détermination des pays cibles. Il est trop tôt pour dire s'il en ressortira un changement. On ne s'engage pas dans un pays en voie de développement du jour au lendemain tout comme on ne se retire pas d'un jour à l'autre d'un pays cible. 70% de la coopération bilatérale se fait avec les pays cibles. Actuellement, nous investissons surtout dans le secteur social, la santé et l'éducation. Après trois semaines d'activité, mon analyse est qu'il reste suffisamment à faire dans tous les pays cibles pour les maintenir sur cette liste. La lutte contre la pauvreté restera l'objectif de la politique de coopération.

Comptez-vous vous rendre régulièrement sur le terrain?

Bien sûr. Ma première visite est prévue début octobre au Cap-Vert, un des dix pays cibles. Puis, ce sera le Vietnam et le Mali. Je crois qu'on ne peut pas faire une politique de coopération sérieuse si l'on ne va pas sur le terrain pour se rendre compte de ce qui se passe.

Quelle est la différence entre une politique de coopération menée «façon» chrétiens-sociaux et une politique de coopération «à la libérale»?

Ce que vous appelez politique de coopération façon libérale est en réalité une politique qui a été élaborée par la coalition CSV-DP. Donc, de ce point de vue là, le fait qu'il y ait continuité ne doit pas étonner. Maintenant, chacun peut y mettre ses accents. Les nôtres seront définis dans les mois à venir, outre ceux que je vous ai présentés.

Vous sentez-vous en concurrence par rapport à votre prédécesseur, Charles Goerens, qui en plus d'être populaire semblait très attaché à ce ministère?

Je sais que Monsieur Goerens est très populaire et c'est quelqu'un que je respecte beaucoup. Mais je ne me sens pas du tout en concurrence avec lui. Dans tous les métiers que j'ai pu exercer, je ne me suis jamais comparé à celui qui me précédait, pas plus que je ne me suis permis de critiquer ce que faisaient mes successeurs.

Une telle popularité, ça vous laisse rêveur... ou de marbre?

J'essayerai de faire la meilleure politique de coopération possible pour le Luxembourg.

Que pense votre famille de cette nomination?

Notre emploi du temps était déjà difficile à gérer avant, et il le sera encore à l'avenir. Mon épouse a beaucoup de compréhension par rapport à cela. Elle a fait des sacrifices concernant sa carrière professionnelle. J'ai trois petits enfants, d'un, trois et cinq ans, et j'essaie de m'occuper le plus possible d'eux. A mon avis, c'est une question d'organisation. Je peux les voir tôt le matin et lorsqu'ils sont couchés, le soir, j en profite pour travailler.

Que disent vos enfants à propos de leur papa ministre?

Ils sont encore petits. Je leur ai juste expliqué que j'avais un nouveau bureau [sourire]!

Qu'en est-il de votre cabinet d'avocats?

Nous étions trois associés, et ils se retrouvent à deux, parfaitement capables et outillés pour reprendre le flambeau. Mais, ça ne s'est pas passé du jour au lendemain. Durant ces cinq dernières années, je consacrais une bonne partie de mon temps à ma fonction de secrétaire général du parti chrétien-social. De ce point de vue là, je ne pense pas que ça a été un choc, mais c'est à eux qu'il faut demander ça...

Votre métier d'avocat vous manquera?

Vous savez, dans la vie, il faut parfois répondre à de nouveaux défis. Et je ne suis pas du genre à regarder en arrière.


"Voix du Luxembourg " du 02-09-2004

Point d'information du jeudi 2 septembre 2004

1. Relations avec le MAE-DCD

- M. Jean-Louis Schiltz en charge d’un Département à l’intérieur du MAE, avec le titre de Ministre de la Coopération et de l’Action Humanitaire ;
- Peu d’indications, jusqu’ici, sur la politique : 1% du RNB, pays cibles, renforcement du rôle des ONG ;
- Attend une note sur l’éducation au développement et à la citoyenneté mondiale ;
- Rapport annuel du PNUD sur les libertés culturelles et le développement humain : présentation officielle par le Ministre Goerens en juillet ;
- Réunion trimestrielle MAE-LD le 1er octobre, chez nous. Nous prépararons de « nouveaux » rapports, d’ici le 20 septembre) ;
- Comité de Pilotage des revues à mi-parcours des PICs : 1re réunion lundi prochain, 6 septembre, au MAE, en présence du Ministre. Alice Risch y participera en tant qu’observateur (PICs à évaluer d’ici la fin de l’année : Vietnam et Salvador) ;
Suivront après, d’ici mars 2005 : BKF, NIC, NIG et MLI ;
- Pour la présidence de l’UE : intermédiaire comptable pour une manifestation du Cercle des ONG au Maroc, dans le cadre du processus de Barcelone et pour l’année 2005 des micro-crédits ;
autres initiatives : un colloque sur les indicateurs de la pauvreté, avec le CEPS/Instead ?

2. Conseil d’Administration

- nouvelle séance d’information, le vendredi 24 septembre ;
réunion formelle le 15 octobre :
- règlement d’ordre interne ;
- mise en place d’un Comité d’Audit ;

3. Ce qui nous attend à LD jusqu’à la fin de l’année

Démarche QUALITE :
- désignation des pilotes de processus (vérifier l’efficacité des processus ; faire le suivi des indicateurs ; veiller à l’adéquation des outils et procédures ; faire la communication sur le processus) : cfr liste jointe ;
- vendredi 10 septembre : faire le point avec Paquito, sur la suite de la démarche : audit à blanc et certification ;
- pendant la semaine des ROMs : formation des ROMs et des pilotes : les 7 et 30 septembre ;
- enquête satisfaction client : semble montrer qu’il y a quelques problèmes ou malentendus ;

Programme stagiaires : Assistants Techniques Juniors :

1 ATJ prolongée pour un an ; 4 nouveaux ATJ, à partir du 4 octobre en formation chez nous ;

Formulation : Pascal a du plain sur la planche :
- en Amérique centrale : banque de sang (Nicaragua), éducation et approvisionnement en eau potable (Salvador) ;
- en Tunisie : 2e phase Ecole des Métiers ;
- au Cap-Vert : Tourisme ;
- au Niger : Education-Santé et Développement rural intégré, à Dosso ;
- en Namibie : Centre de Formation Professionnelle ;
- au Burkina Faso : petites entreprises agro-alimentaires, dans une zone d’activités commerciales ;
- au Mali : trois drafts de mandats ;
- au Laos : Ecole d’Infirmières ;
- au Vietnam : trois projets assez dispersés ;
- au Montenegro : suite Laiterie Zora à Berane ;

Lancement du processus et du Département Etudes et Conseils :
- mise en place de points focaux ;
- désignation d’un manager ;
- organisation de colloques ;
- organisation de Journées de la Coopération ;
- thème d’année ;
- publications ;

Formation et sensibilisation ;

Semaine des ROMs : du 27 septembre au 1er octobre :
- réunions diverses ;
- formation démarche Qualité ;
- Tuesday Club sur des projets au Sénégal ;
- Réunion MAE-LD, le 1er octobre ;

Missions :
- mission formulation de Pascal au Nicaragua et au Salvador (août) ;
- mission recentrage des projets au Montenegro et en Serbie (Igor et Peggy) ;
- mission de formation de Vanda au Cap-Vert (5-11 septembre) ;
- mission de monitoring des projets au Sénégal (Valérie, Julio et moi) ;
- mission de lancement de projets au Mali (Igor, avec François) ;
- mission audit interne au Burkina Faso (Jean-Louis) ;
- mission en Namibie (Sophie, à partir du 15 septembre) ;

Colloques et réunions diverses :
- développement et droits humains, à Barcelone, dans le cadre du Forum Mondial des Cultures (semaine dernière, RW) ;
- Université de la Paix à Verdun, ce vendredi 3 septembre : médiation (RW) ;
- Séminaire sur la maîtrise d’ouvrage et les pratiques de gestion de l’eau, à Strasbourg, les 10 et 11 septembre (Peggy et Marinette) ;
- « Enlarged Europe-Reinforced Responsabilities », Prague, les 23 et 24 septembre, Alice) ;
- « Europe and the South : A New Era. European Development Cooperation : towards policy renewal and a new commitment », La Haye, 27 et 28 septembre, RW) ;
- « The Concept of Progress in different cultures » : conférence régionale à Windhoek, du 10 au 11 septembre, Bob) ; conférence finale à Berlin, du 28 au 30 novembre, RW) ;

Divers :
- préparation d’un plan stratégique, à adopter par le CA ;
- préparation du nouveau site web ;
- Rapport 2004 et Rapports de fin d’année ;

Divers « social » :
- déjeuner en commun à la Fouer, ce jeudi : LD prend en charge un chèque-repas par personne ;
- sortie en préparation pour le dimanche 19 septembre : sortie canoé-kajak sur la Semois ;
- sur proposition de la Délégation du Personnel : LD ferme entre Noël et le Nouvel An ;

Quelques recommandations de lectures :
- Stephen Smith : Négrologie. Pourquoi l’Afrique meurt, Calmann-Lévy ;
- Sylvie Brunel : l’Afrique, Ed. Bréal ;
- Anne-Cécile Robert : l’Afrique au secours de l’Occident ;
- le rapport Mondial sur le Développement Humain 2004 du PNUD : La liberté culturelle dans un monde diversifié